Dans une société où l’on se définit souvent par son métier, il peut être difficile de se reconnecter à ce que l’on est vraiment. C’est l’histoire d’une jeune femme Sarah qui, après une brillante carrière dans la publicité, a décidé de tout remettre en question. Non pas à cause d’un échec, mais à force de trop bien réussir. Travailler jusqu’à l’épuisement, viser toujours plus haut, cocher toutes les cases... jusqu’à ce que le corps et le cœur disent stop.
Alors, elle a exploré. Cuisiner pour 50 ? Trop contraignant. Être fleuriste ? Pas aligné avec ses convictions écologiques. La permaculture ? Un métier passionnant, mais complexe. Puis, presque par hasard, elle revient à un loisir d’enfance : le modelage.
Ce rendez-vous hebdomadaire avec la terre devient un tournant. Dans le silence de l’atelier, elle retrouve une forme de vérité. « La matière est le reflet de ton état du moment », dit-elle. Et ceux qui travaillent l’argile le savent : il y a des jours où rien ne prend forme, et d’autres où tout s’aligne. Travailler la terre, c’est une danse. Un dialogue entre ce que l’on ressent et ce que l’on crée.
Aujourd’hui, elle est céramiste et enseigne aussi. Ce n’est pas toujours simple, mais c’est juste. Elle a surtout découvert sa capacité à changer, à rebondir, à se réinventer. Et c’est peut-être cela, le plus précieux.